Le mémorial s’implante sur un point haut de l’ancienne zone de front, à proximité du GR 127, un chemin de randonnée parcourant le territoire et permettant à ceux qui l’empruntent de découvrir certaines traces de la Guerre. Cette implantation en hauteur offre aux visiteurs un point de vue sur le paysage de Mémoire. Ce dernier est alors enrichi par la pratique du lieu, qui conduit le visiteur à une place haute, véritable belvédère sur le Territoire et l’Histoire qu’il donne à voir.

Si donner à voir le Territoire, la mémoire qu’il raconte et la paix qui l’habite est l’un des enjeux du Mémorial, ce dernier, étant conçu dans le cadre du centenaire de l’armistice, se devait aussi de matérialiser la Paix  et de la mettre en scène.  
Pour ce faire, nous sommes partis d’une forme universelle, symbole de stabilité : le cube. Un triptyque de cubes pour les trois entités formant la Paix : le Territoire et l’Humanité, représentés par deux cubes riches de matière, et la Mémoire collective, plus dématérialisée . Cette Mémoire collective est pour nous le gage de la Paix. Elle est au cœur du Mémorial et de sa pratique. Elle est mise en tension par le Territoire et l’Humanité dont elle tire sa matière, son essence mais aussi sa fragilité .Cette dernière résonne sur la Paix, qui malgré une stabilité apparente reste une entité instable ce que chaque visiteur pourra ressentir au long de son parcours. .